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S’émerveiller : la plus belle expérience est celle du mystère de la vie, la source de tout art et de toute science

Albert EINSTEIN

 

En vie. Nous sommes dans le monde du vivant. Ce grand Tout auquel l’être humain appartient est source de mystères, de beautés et de fragilités. L’art, la science les dévoilent chacun à leur manière. Leur dialogue est nécessaire tout comme la part de beauté l’est à nos vies. Le regard posé sur le vivant par les photographies de Stéphanie Reiss, en particulier sur l’eau, cette fabuleuse source de vie et fonction vitale de la Terre, invite à écouter le langage de la nature. Cette écriture de lumière nous dit le besoin de rester curieux, de faire un pas de côté pour voir et questionner autrement. Notre monde est fragile et nous devons le protéger car nous en dépendons. Et comment protéger si ce n’est en aimant ? L’enthousiasme de l’enfant devant ce qu’il découvre du monde est une aptitude à déployer à tout âge. C’est le privilège également du scientifique qui questionne, doute, s’émerveille, imagine. Tout comme l’artiste, comme ces photos d’eau qui nous invitent à accueillir une poésie du réel. L’eau est l’élément premier de notre condition, de toutes vies. Et si une poétique du réel permettait de ré-enchanter notre monde, de considérer la nature non plus en fonction de ce que l’on peut en retirer mais de ce que nous pouvons en apprendre ? Apprendre grâce à la curiosité, l’humilité, l’émerveillement, l’émotion, l’enthousiasme.

Voir autrement, tel est le propos de Stéphanie Reiss qui, en connivence intime avec l’eau, la matière, le végétal, met en lumière un visible au-delà du visible. Chemin faisant, eau, matière, lumière, énergie dialoguent ensemble. Etre en harmonie avec le vivant est une façon d’être au monde, et aujourd’hui plus encore une nécessité. Cet hymne à la nature, à la curiosité, à la joie de l’émerveillement et de la découverte, à la beauté, au respect, aux mystères du vivant a pour chant celui de la vie et de notre humanité.